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Ferdinand Keller

Les paysages de Ferdinand Keller

Ferdinand Keller (1842 – 1922) était un peintre allemand. Peu de choses originales à dire sur sa vie : il se forme en fréquentant divers écoles et ateliers, devient peintre décorateur, et réalise également des scènes historiques.

Cet article se concentre volontairement sur les paysages réalisés par Keller. Ce sont de petits trésors post-romantiques, où profusent une nature dense, sombre et inquiétante, un érotisme discret des corps, dans de subtils clairs-obscurs, tels un ASMR visuel.

On peut noter le suisse Arnold Böcklin, grand maître dans un registre approchant.

Dec-Art

Dec-art, psychédélisme futuriste

Davide Edoardo Cassano (« DEC ») est un illustrateur italien qui « dessine l’univers dans lequel il est tombé pour le montrer au monde » (d’après sa bio Instagram). Cet univers en question est complexe, onirique et surréaliste. Des créatures étranges, des décors parfois anxiogènes, des compositions sans logique apparente… Tout est fait pour nous donner la sensation de plonger dans un rêve éveillé, aux allures de futur apocalyptique.

D’après la description de l’artiste sur son site web : chaque œuvre cache un message, une situation émotionnelle ou existentielle particulière, codifie un ou plusieurs sens qui ne sont révélés que lorsque le dessin est terminé. DEC a voulu coucher sur papier la spontanéité des rêves, à travers des créations qui fourmillent de détails minutieux. Chaque illustration constitue une petite pièce d’un grand puzzle : au départ éparpillées et désordonnées, les œuvres de DEC semblent petit à petit s’imbriquer les unes aux autres pour former une image précise.

Mais dec-art, c’est aussi… Une boutique ! Épaulé par son manager et ami Edoardo Mancinelli, DEC vend des posters de ses œuvres (signés, s’il-vous-plaît). Pour ceux que ça intéresse, ça se passe sur son site internet. Mais, sans aller jusqu’à acheter un poster, vous pouvez aussi suivre l’artiste sur Facebook et Instagram.

Le butin de son #30

Le butin de son #30

Le butin de son, c’est un peu le nectar de ce que l’on reposte quotidiennement sur Soundcloud ! N’hésitez pas à nous suivre.

1. Tohu Bohu — The Storm
Le groupe Moi Je change de nom, de genre, mais la qualité est toujours au rendez-vous. On a hâte d’en entendre davantage.

2. ConsciousThoughts — I Want To Thank You (Edit)
Les amateurs de funk seront ravis, ConsciousThoughts nous sort une version boostée d’un titre de Alicia Myers.

3. Desired — Emotions
Pointure de la mouvance Future Funk / Vaporwave, Desired est de retour après presque un an d’absence.

4.  slowly, slowly — will smith
Ambiance funk oldschool, c’est court, mais c’est rafraichissant. Retour dans les années quatre-vingt avec slowly, slowly.

5. otxhello – miss u
Interlude lofi hip-hop avec otxhello et le premier extrait de son EP à venir.

6. just adam. — Clouds (Prod. Chromonicci)
Toujours dans un registre assez tranquille, on se repose avec le flow de just adam.

7. chirashe & levant – 1st place
Extrait de la première compilation du collectif Slidergang. Vingt-deux titres à écouter ici.

8.  Sofasound X Capshun X Dabow – NightFall
Tiercé gagnant dans l’ordre ! Le petit sample de Yoshi qui fait plaisir, une mélodie folle, c’est beau.

9. falcxne — kaytradilla
Kaytranada & J Dilla inspirent grand nombre de beatmakers. Un nouvel hommage du canadien falcxne.

10. belis ✩ — Venice (Prod. mochila + romeo)
Du rap pour finir. Chacune de ses sorties fait sensation sur Soundcloud. Belis pose sur une prod monstrueuse de Mochila & Romeo.


Nous sommes à la recherche de rédacteurs pour faire vivre le site. Alors, si vous avez envie de partager votre passion, contactez nous.

Mr Garcin

Mr Garcin

Dès ses 5 ans, Mr Garcin était déjà fan des comics Marvel. Ne sachant pas encore lire, il se passionne pour les images. Plus tard, tout aussi fan de jeux vidéo, il s’amuse à découper les images dans les magazines pour en faire des classeurs et recouvre ses VHS de Dragonball Z, alors toutes noires, pour les embellir et les distinguer.

Dans sa vingtaine, toujours fan de pop culture et profitant d’une période d’inactivité, il décide de créer un cadre avec d’anciennes couvertures de bandes dessinées. Se retrouvant alors avec tous ces ouvrages invendables, il décide de continuer à recycler toutes ces pages. C’est à sa toute première exposition, qui était également une soirée masquée, qu’il revêt son masque de luchador, il ne le quittera plus jamais.

Après avoir passé un mois à créer sa première grande œuvre (l’œil de Spider-Man), qui définira réellement son style, il l’envoie au site internet Geek-Art. Et contrairement à sa peur de se faire contacter par Marvel pour utilisation d’images non autorisées, il sera invité par la compagnie à rencontrer Stan Lee (un des créateur de l’univers) et son collage sera utilisé pour la couverture des 50 ans de Amazing Spider-Man. Comme quoi, tout peut arriver.

Vous pouvez en voir plus sur son site internet ainsi que son Instagram.

LGBTQIAAP+ et extra-terrestres

LGBTQIAAP+ et extra-terrestres

Âmes sensibles, s’abstenir. Salvia et ses amis incarnent un nouveau genre de performeurs de la scène gay/trans (lgbtqiaap+ pour les pointilleux). Leur objet est d’abolir les limites du corps humain en le distordant de toutes les manières possibles imaginables, allant jusqu’à mettre en sueur l’équipe d’effets spéciaux de Guillermo Del Toro.

C’est parfaitement malaisant et fétichiste, toutefois il y a quelque-chose de fascinant dans tout cela : on y aime ! Je vous recommande ce court reportage de Tracks qui aborde très bien le sujet

Vous pouvez également consulter les profils Instagram de ces personnes de bon goût (heureusement le site interdit l’affichage les tétons, la pudeur est sauve) :

https://www.instagram.com/salvjiia/
https://www.instagram.com/matieresfecales/
https://www.instagram.com/aunhelden/
https://www.instagram.com/ectocorp/
https://www.instagram.com/brooksginnan/
https://www.instagram.com/jazminbean/
https://www.instagram.com/yovska/

Crisco

L’art phosphorescent de Crisco

Cristoforo Scorpiniti (ou « Crisco ») est un jeune artiste autodidacte italien de la ville de Bologne. Amoureux de la Nature, il utilise cette inspiration afin de challenger notre façon traditionnelle d’admirer l’art : la peinture phosphorescente.

À travers ce procédé, un tableau de Crisco cache en vérité deux œuvres distinctes : à la lumière du jour et dans l’obscurité. L’artiste désirait ainsi montrer qu’il était possible d’apprécier une œuvre, sans avoir besoin de lumière.

Mais au-delà de cela, la peinture phosphorescente lui permet de créer deux tableaux en une œuvre. L’ensemble de son travail dégage alors une atmosphère de magie et de mystère, qui nous transporte même dans des mondes fantastiques – dans les forêts enchantées se cachent dragons et autres esprits d’animaux, qui ne se révèlent qu’à la tombée de la nuit.

La peinture phosphorescente est particulièrement efficace pour les tableaux de paysages ou d’animaux, mais il décline aussi sa technique sur des objets du quotidien (un skateboard ou une guitare, par exemple). Il a également lancé récemment la Criscoart Factory où il fabrique des bijoux phosphorescents créés par ses soins.

Enfin, par son art, Crisco cherche à marquer personnellement le spectateur grâce à ces jeux d’ombres et de lumières et à lui délivrer un message positif : c’est parfois dans les moments sombres qu’on révèle le meilleur de soi-même.

On a tous besoin de ce petit rappel quotidien une fois de temps en temps, alors n’hésitez pas à le suivre sur Facebook et Instagram ! Et pour les plus intéressés, certaines de ses œuvres sont en vente sur son site Internet.

Jeff Bridges

Jeff Bridges

Non seulement connu pour être le mythique interprète du The Dude (le Duc, en version française) et un chanteur de country (performance que l’on peut voir dernièrement dans le film Only the Brave de Joseph Kosinski), Jeff Bridges a une passion pour la photographie.

Accompagné de son appareil panoramique (Widelux) sur les tournages auquel il participe, Jeff ne fait pas que nous faire profiter de son talent d’acteur, mais nous délivre les coulisses des productions hollywoodiennes depuis plus de 35 ans. De la grosse batterie du Marvel Comics Universe aux films légèrement plus modestes des frères Coen, il n’aura de cesse que de shooter cet envers du décor, pour notre plus grand plaisir.

Même si son instagram n’est pas dédié qu’à cette passion, vous pourrez quand même y retrouver ses derniers clichés.

Artuš Scheiner

Artuš Scheiner

On ne pense pas suffisamment à l’Europe de l’Est. Artuš Scheiner (1863, 1938), était un artiste décoratif du royaume de Bohème (actuelle république tchèque). De formation classique, il esquisse un début de carrière en tant que comptable, et se tourne rapidement vers l’illustration de magazines, de livres, en diversifiant les support tout au long de sa vie. Scheiner est apparenté au mouvement sécessionniste (dont les rockstars ne sont autres que Klimt ou encore Egon Schiele), on retrouve ainsi des formes chaloupées, la présence de motifs organiques et des thématiques des mythes et légendes européens.

Artuš Scheiner fut prolifique, j’encourage les plus amateurs à chiner les collections qui sont dispersées sur le net. On peut également noter Ivan Bilibine dans un genre apparenté.

Cashmere Cat – Princess Catgirl

Cashmere Cat – Princess Catgirl

Certains d’entre-vous ne connaissent peut-être pas encore le personnage qui se cache sous le pseudonyme de Cashmere Cat.
Il faut dire que Magnus August Høiberg, producteur, disc-jockey compétiteur aux DMC World DJ Championships de 2006 à 2009 pour la Norvège, se fait discret. De nature plutôt timide, il a sorti un clip présentant son univers, ainsi que celui de la chanteuse MØ, intéressant à regarder.

En tant que grand amateur de félins, je dois avouer que c’est d’abord son nom et ses visuels agrémentés de chats fluffy qui m’ont poussé à écouter sa musique.

Découvert en 2012 par le label Pelican Fly, il sort son premier EP Mirror Maru, et pour ma part, le coup de foudre est immédiat. Depuis, je n’ai cessé de suivre son évolution. Son style de musique atypique oscille entre RnB, pop-futuriste, hip-hop et bass music. Il utilise également beaucoup de sample vocaux, des petits bruits en tout genre, des miaulements, des hurlements de loups, et bizarrement, tout ça crée un ensemble très aérien et mélodieux. Adoubé par ses pairs (Hudson Mohawke, Rustie…), il a produit un grand nombre de titres pour des artistes comme Kanye West, Camilla Cabello, Tinashe, et j’en passe.

Princess Catgirl est le deuxième album de Magnus. On peut le voir comme un retour aux sources, le premier, 9, étant bourré de featuring avec des gros artistes, ici il repart en solo. Au menu, sept titres avec les émotions comme fil conducteur. L’amour, le regard des autres, la solitude, des thèmes récurrents dans l’univers de Cashmere Cat. Un petit hommage à XXXTentacion en prime. On sent que l’artiste a voulu créer une ambiance particulière pour ce projet, en témoignent les deux clips réalisés en animation 3D, avec Margaret Qualley dans le rôle de la princesse.

Vous l’aurez compris, il m’est difficile d’être objectif en tant que fanboy. Je sais qu’il y aura toujours des gens pour dire que les vocaux ressemblent à ceux d’Alvin et les Chipmunks, on ne peut pas plaire à tout le monde…

Pol Kurucz, « Venus Beach »

Pol Kurucz, le retour !

Vous avez aimé Pol Kurucz dans notre article dédié à son travail ? Le voilà de retour avec sa série de photographies « Venus Beach » ! Idéal pour rester dans l’ambiance coquillages et crustacés de ces fins de vacances.

Il était une fois une planète de sable noir appelée la « plage de Vénus ». Dans ce monde « Afrofemale » excentrique et coloré, le racisme, la misogynie et les inégalités n’existent pas. Ses habitantes vivent libres, hors des normes du monde terrestre. C’est en tout cas ce que montre l’esthétique pop de chaque vénusienne, comme un défi lancé à la face du monde.

En plus de cette touche pop, les clichés du photographe français mélangent glamour et exubérance, beaux-arts et mode. L’œil est attiré par les couleurs vives, mises en valeur par un contraste de couleurs plus sombres. Par ailleurs, ces photos ont été prises à Brooklyn et les vêtements portés par les modèles africaines et afro-américaines viennent de marques locales.

Tous ces éléments font de cette série un univers à la fois réel et imaginaire, qui obéit à ses propres règles, et dans lequel on aime se perdre.

Si vous voulez vous plonger dans l’imagination foisonnante de Pol Kurucz, n’hésitez pas à le suivre sur Instagram et à jeter un œil à son site Internet.