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Y2K

Y2K

Y2K (year of 2000) est un courant esthétique et de design, qui en quelque-sorte symbolise le passage au XXIe siècle. Apparu avec la démocratisation des logicels de PAO au début dans années 90 avant de décliner au début des années 2000, il se caractérise par des effets de transparence, dégradés, mouvements, « blobs », courbures, et autres perspectives exacerbées. En résumé, il s’agit une promesse visuelle d’utopie technologique.

Comme c’est plutôt kitsch, on y aime !

Si vous êtes attiré par ce style, je vous invite à rejoindre ce groupe Facebook, ou bien à suivre ce compte Instagram.

 

Vous pouvez également lire cet article en écoutant/regardant ce clip qui récapitule très bien l’esprit Y2K 🙂

Un autre regard sur les jeux vidéo – Partie 2

Un autre regard sur les jeux vidéo, seconde partie

Suite et fin de notre mini-série d’articles sur les jeux vidéo, cette seconde et dernière liste s’articule moins sur l’originalité des formes et des personnages que sur les singularités liées à leurs gameplays !

Comme la dernière fois, n’hésitez pas à nous envoyer vos jeux et/ou vos avis.

MINIT

Zelda-like minimaliste et surprenant, où votre personnage meurt fatalement toutes les 60 secondes !

(Windows, Mac, Linux, PlayStation, Xbox, Switch – env. 1 euro)

KATAMARI DAMACY

Farfeluterie japonaise, où le but du jeu est de former la plus grosse boule d’objets en emportant tous les éléments du décor sur son passage.

(Uniquement sur Playstation 3, malheureusement !)

WHAT REMAINS OF EDITH FINCH

Un jeu narratif et mélancolique, qui fait vivre au joueur des tranches de vie de différents membres d’une famille maudite.

(PlayStation, Switch, Xbox, Windows – env. 15€)

ECHO

Jeu d’action science-fiction / baroque, où le personnage explore le monde et affronte des clones qui imitent vos faits et gestes ! Mention spéciale au design générall.

(Playstation, Windows – env. 25€)

NIER AUTOMATA

Le concept est de proposer différents gameplays en un seul jeu : plates-formes, survival horror, hack’n’slash et surtout shoot-em-up ! Ajoutons que l’histoire aux goûts de cogito, ainsi que l’univers science-fiction jap sont particulièrement bien lustrés.

(Playstation, Windows – env. 25€)

DOKI DOKI LITTERATURE CLUB

D’apparence tout mignon et destiné aux weebs, Doki Doki n’en est pas moins un jeu d’horreur et de torture psychologique, qui s’adresse directement au joueur et attaque son affectif.

(Windows, Mac OS, Linux – GRATUIT)

Reflex pres. Onirism Music

Reflex pres. Onirism Music

Nouvelle année, nouveau format !
L’idée : un artiste, un mix, une présentation de son univers.

Pour cette première, nous avons l’honneur de recevoir un groupe connu de la scène électronique française. Cela fait plus de dix ans que le duo Reflex, composé de Ludmila Cassar et André Dalcan, nous régale avec des sons aux influences disco/pop/house, toujours gorgés de soleil. Après moultes sorties sur des labels prestigieux comme Kitsuné, ils nous présentent aujourd’hui leur nouvelle structure : Onirism Music.

Quatre personnes sont à l’origine du projet : Quentin Claude, Arthur (non, pas celui de la télé) et notre duo Reflex. Fondé en 2019, le label dispose déjà d’un catalogue et d’un roster bien fournis. Les styles représentés sont variés: House / French House (Middle, Insure) – Tech House (Quentin Claude) – Fresh House (Hyalin) – Indie Pop. Le label prend même une dimension internationale avec les signatures du japonais Sukiyaky et de l’australien Laere.

La première compilation Onirism Music arrive bientôt, elle comportera quinze titres et sera baptisée « The French Seaside », comme la devise du collectif. Pourquoi cette devise ? Elle revendique le côté frais et indie du label et révélation : les membres fondateurs nous viennent du sud de la France, entre Nîmes et Montpellier, on comprend mieux pourquoi le soleil et la mer ont une forte influence sur eux !

Je vous invite fortement à faire tour sur leur bandcamp afin d’écouter la discographie du label et suivre la douce playlist Spotify qui regroupe tous leurs favoris.

Affiches de cinéma ghanéennes

Affiches de cinéma ghanéennes

Dans les années 80 les premiers magnétoscopes arrivent en Afrique et au Ghana. Des cinémas itinérants voient le jour dans les villages, et projettent des cassettes VHS sur des télévisions alimentées par des groupes électrogènes.

Pour promouvoir ces séances, des affiches sont dessinées avec les moyens du bord, généralement sur des tapis de sol, la plupart du temps sans même que l’artiste aie vu le film auparavant !

Tellement inapproprié, pourtant la qualité est là ! Les plus passionnés d’entre-vous peuvent consulter ce tweet qui leur en fera découvrir davantage.

Un autre regard sur les jeux vidéo – Partie 1

Un autre regard sur les jeux vidéo, première partie

Casser des bouches, accumuler et capitaliser les biens, tirer dans le dos des autres joueurs sur les arènes : voilà la rengaine habituelle du commun des jeux vidéo.

Or, sommes-nous tant que cela en phase avec les valeurs vendues dans ce média de masse, à coups de multi-millions de dollars de campagnes marketing ? On peut également considérer que les jeux vidéo catalysent les enjeux de nos sociétés de manière insoupçonnée, puisqu’il proposent à la fois des modèles de personnages, de sociétés, de politiques, d’interactions etc.

Cet article en deux parties fait suite au visionnage de l’excellent documentaire sur l’hégomonie masculiniste dans le jeu vidéo. Le but étant de rester modeste et simple en valorisant quelques jeux qui sortent des sentiers battus, en proposant des choses différentes.

Si vous connaissez vous-même des jeux originaux, ou plus engagés que ceux présentés ici, ou bien que vous souhaitez juste partager autour du sujet, n’hésitez pas à nous envoyer un petit message !

EVERYTHING

Jeu poétique, permettant d’incarner littéralement l’élément de son choix (animal, plante, insecte, étoile filante, cellule) dans un univers virtuel et ainsi d’en apprécier le point de vue).

(PlayStation, Switch, Microsoft Windows, Linux, Mac – env. 2€)

NORTH

Bizarrerie du jeu vidéo, ovni kafkaïen, le joueur est en situation de migrant/réfugié dans un univers futuriste cyber-punk. Selon les propres mots des développeurs, leur but était de créer une expérience qui suscita la confusion, l’ennui et la frustration… Plutôt étonnant.

(Windows, Mac – env. 1,50€)

KATAMARI DAMACY

Farfeluterie japonaise, où le but du jeu est de former la plus grosse boule d’objets en emportant tous les éléments du décor sur son passage.

(Playstation, Windows, Switch – env. 10€)

FACTORIO

Certainement un des jeux les plus tendus de toute notre sélection. Il s’agit d’un puzzle game solo/multijoueur, dont le but ultime est de lancer une navette spaciale en partant d’un environnement totalement vierge ! Pour cela il faut collecter les ressources, les raffiner, et construire toujours plus, en résistant à des vagues d’ennemis. Le challenge donne le vertige, et est à la fois tout à fait addictif et passionnant, une drôle de satyre industrielle.

(Windows, Linux, Mac – env. 30€)

THE WITNESS

Propose au joueur d’explorer une île déserte en y résolvant une série d’énigmes.

(PlayStation, Xbox, Android, Windows, iOS, Mac OS – env. 25€)

Georges Greaves

George Greaves

Georges Greaves est un graphiste anglais, travaillant avec les plus grandes Marques (Esquire, Apple, The Financial Times, HSBC, Metronomy, etc.), dont les images séduisent par leur apparent style minimal et inhabituel.

« Le secret de la créativité c’est de savoir cacher ses sources », disait le scientifique malin. En y regardant de plus près, l’envers du décor de ces illustrations est plus compliqué qu’il n’y paraît. Voici une tentative d’analyse technique et conceptuelle.

On peut déjà référencer les influences de Georges Greaves, dont les horizons semblent très divers :
Escher, dans sa manière de traiter les architectures.
David Hockney, idem architecture, couleurs.
-l’art Étrusque, greco-romain, profils, graphismes en aplats descriptifs.
-le style Memphis, certains motifs retro (dont nous avons parlé précédemment dans Plasma !)
-En remontant encore plus, on peut également sentir le Bahaus dans les compositions et le pop-art dans sa manière d’user du concept de série.

En termes de procédé, Greaves répète une série d’éléments de manière forcenée, ceux-ci finissent par constituer un système intuitivement reconnaissable et cohérent :
-astres (lune, soleil, mars, étoiles).
-éléments d’architecture (voûtes, carrelage, escaliers, fenêtre).
-anecdotiquement, un élément vivant : plante, serpent, personnage.
-source unique de lumière, qui permet de créer une ombre, un contraste.
-quelques couleurs éclatantes et optimiste.
-composition dessinée dont le jeu consiste en un rapport entre des séries de lignes parallèles et d’autres courbes.

En conclusion, Georges Greaves produit des illustrations qui donnent l’air d’être simples, pourtant l’ensemble est une combinaison complexe de références culturelles communes et systématiques. N’hésitez pas à visiter son site et compte Instagram.

Alison Zai

Alison Zai

Depuis environ trois ans, Alison Zai crée de petites bandes-dessinées qui parlent généralement d’émotions, d’expériences mélancoliques ou graves, sur un ton complètement désinvolte.

Le temps qui passe, la solitude, la mort, les rapports interpersonnels, la déception, autant de thèmes abordés de manière plutôt enlevée, voire même kawaï, grâce à ces personnages poupins et mignons, vivant dans de rapides scénettes très graphiques.

Checkez son flux Instagram et son Tumblr pour rester au fait de son univers super cool.

Brecht Vandenbroucke

Brecht Vandenbroucke

Brecht Vandenbroucke est un jeune illustrateur flamand, dont l’univers est au croisement de la pop et d’un style bd qui relève davantage du microcosme de la petite édition graphique (voir les éditions Requins marteaux par exemple).

Post-modernes et cyniques, ses productions sont particulièrement drôles, mixant références communes et situations absurdes. Il se fait connaître vers 2013 avec White cube, une bd ironisant le monde de l’art, et travaille depuis comme illustrateur éditorial pour l’essentiel (NY Times, les Inrockuptibles, De Morgen, etc.)

N’hésitez pas à consulter son blog et son Insta, où il publie régulièrement ses cocasseries.

Nastasia Dusapin

Nastasia Dusapin

Enième chantre du female gaze présenté dans Plasma (voir Luo Yang, Adrienne Raquel, Petra Collins, Cécile Hoodie), Nastasia Dusapin n’a pour autres clients que Gucci, Yves Saint Laurent, Livy, L’Oréal, Ruinart, Universal Music, Cartier etc, entre autres publications prestigieuses.

Belles femmes, plages, rose/bleu/jaune, des filtres, des seins, des fesses et des cheveux : simple, basique, MAIS efficace. Vous pouvez également checker son compte Instagram, généreusement chargé en jouvencelles.

La Galette #28 : Wolf People – Ruins

Wolf People – Ruins

C’est une découverte, que j’ai faite il n’y a pas si longtemps et je me suis dit qu’il me fallait absolument la partager après qu’un de mes amis en soit devenu accro depuis que je lui en ai fait écouter quelques sons.

Wolf People est un groupe britannique de rock psychédélique formé en 2005 à Bedford. L’histoire veut que le dénommé Jack Sharp, initiateur du projet, proposa à Tom Watt de jouer de la batterie dans son band, après avoir entendu des percussions venant la maison voisine. Bien qu’il eusse accepté, Watt était alors incapable d’en jouer. C’était en effet sa sœur qui était à l’origine du tintamarre que l’on pouvait entendre à l’autre bout de la rue. Elle lui appris rapidement à en jouer par la suite.

Initialement réunis autour de compositions hip-hop, c’est après avoir écouté un album du groupe folk des années 60, Pentangle (un de mes groupe folk favoris également), que les deux compères font volte-face pour s’intéresser au folk rock. Rejoints par le guitariste Joe Hollick et le bassiste Dan Davies, le groupe nous livre depuis 2010 et quelques albums, des mélodies fuzzées, folkloriques, empreintes d’inspirations des années 60/70.