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Tim Walker, la mode bariolée

Photographe britannique d’une petite cinquantaines d’années, Tim Walker résume assez bien ce que j’aime de la mode : la théatralisation, la rêverie des contes, et plus largement le fantasque, ce côté artisanal des images qui rend grace aux arts décoratifs.
Tout cela s’oppose à ce qu’il se fait désormais depuis les années 2000 avec l’industrialisation, la popularisation du luxe en général : porno chic, snapshots, et consors. Depuis, on a l’impression que le gros des photos de mode n’exprime plus qu’un long et fatigant « baise-moi ».

Walker débute au milieu des années 90, et travaille essentiellement pour Vogue, dont on reconnaît immédiatement la ligne. De formation graphiste-illustrateur, la forme graphique prévaut largement dans ses photographies (exactement comme chez Jean-Paul Goude) :
une couleur dominante (souvent attribuée aux vêtements) sur un fond clair ou pastel (ex : rouge sur bleu, jaune sur blanc…) ; chaque image est également nourrie d’une référence littéraire et/ou picturale classique (Shakespeare, Jérôme Bosch, etc). On retiendra également les techniques empruntées aux grands maîtres de la peinture dans ses récents travaux : usage du clair-obscur, compositions géométriques et au tier.

N’hésitez pas à consulter son portfolio pour en voir plus.